ambulancier

je suis ambulanciere depuis 2007

un métier tres interessent ,mais par contre aucune vie de famille,nous sommmes pris en parti tous les jours de semaine et weekend

qui connais ce metier et pourrais commenter certain pour ou contre?????

je fait ma nuit hier soir 20h00 jusqu'a 9h ce matin

ambulancier Ambul110

Un ambulancier
C'est un professionnel de santé formé,
qualifié et diplomé d'état,
Responsable, apte à intervenir dans une situation d'urgence et capable d'apprécier l'état clinique et en fonction de pratiquer les 1ers soins,
il sait les précautions à prendre en fonction de la /des pathologie(s) du patient et assure la transmission des données d'ordre médicales et administratives

Ambulancier est désormais
une fonction officielle
enfin reconnue comme
professionnel de Santé,

dont la formation obligatoire (630 heures)est sanctionnée par un Diplôme d’Etat.

Ces deux aspects sont fondamentaux pour assumer une mission de santé avec délégation de service public.

La position des ambulanciers dans l’échelle statutaire de la santé est particulière, dans la mesure où les ambulanciers étant, le plus souvent, seuls et responsables de leur patient, parfois dans des contextes aigus, agissent indépendamment de toute hiérarchie hospitalière. Ils constituent même souvent le premier vecteur de contact visuel et physique extra-hospitalier, notamment dans les cas d’urgence.
Cette autonomie et ce niveau de responsabilité font notamment la particularité et l’intérêt du métier.

Si un long travail reste à faire pour rendre la profession accessible par voie scolaire, ce Diplôme d’Etat marque cependant une étape historique et nécessaire dans la Profession.

Ses missions - L’ambulancier effectue le transport et transferts des blessés et des malades au moyen
D’un véhicule spécialement adapté et équipé. Transporteur spécialisé et auxiliaire médicale, il est donc amené à se rendre en de nombreux et divers endroits ainsi que différents types de services hospitaliers.
- Il intervient souvent en urgence à la demande du SAMU (Garde départementale) ou des médecins de ville, au domicile ou autres lieux privés et sécurisés (Or accident de voie publique (pompiers, interventions pouvant nécessité du matériel de désincarcération). Même s'il est apte à intervenir sur tout type d'interventions.

- Travaille souvent en collaboration avec d'autres professionnels de santé et du sauvetage
(notament le SMUR).

- Intervenant à part entière dans la chaîne des soins, dont il est l'un des premiers maillons, l'ambulancier est capable, d'évaluer l'état de gravité d'un malade ou bléssé;(prise constantes, signes cliniques), et en fonction, d'apporter les premiers soins & secours en utilisant au besoin des Appareils d’assistance et matériel médical.(réanimation, oxygénothérapie, pansements, désinfection d'une plaie, immobilisation...)

- Son rôle étant d'éviter l'agravation ou de la minimiser au maximum
Puis de transmettre toutes ces données au médecin régulateur du SAMU.
- Il assure également le conditionement pour évacuation du malade ou bléssé selon sa pathologie

Autant de gestes essentiels qui peuvent sauver une vie ou éviter des séquelles graves.

De plus il est necessaire de posséder un bon sens du relationnel, de savoir écouter et rassurer, également faire preuve de politesse, tact, discrétion, sang-froid, réactivité, posséder une bonne résistance physique et nerveuse et surtout savoir travailler dans le respect de la personne.

nos véhicules

Le VSL, Véhicule Sanitaire Léger

C’est le plus simple des véhicules permettant de transporter des patients,
en position assise uniquement et qui nécessite une assistance légère.
Par exemple une aide a la marche ou une personne handicapé mentale
Et n’ayant pas besoin de traitement pendant le transport
ex : O2, perfusions, etc...
Souvent apparenté a un taxi.

Equipements obligatoire : trousse de secours, bassin et urinal, extincteur

Personnel pouvant : auxiliaire ambulancier ou ambulancier DE

L’Ambulance simple

C’est la plus couramment utilisée,
Elle permet d’effectuer la prise en charge de patient invalide
ou nécessitant une position allongée.
Spécialement conçue et équipée pour la surveillance et le traitement du patient pendant le transport, elle permet aussi d’effectuer des urgences légères.

A savoir, un simple transfert peut parfois se terminer en SMUR d’où les obligations matérielles & personnelles.

Personnels obligatoires : obligation d’un ambulancier DE à bord, le second membre pouvant être un auxiliaire ambulancier ou un second ambulancier DE

Matériel obligatoire : O2 + matériels d’oxygénothérapie ballon assistance ventilatoire d’urgence ou Ballon Autoremplisseur à Valve Unidirectionnelle(BAVU) +3 masques (taille différente), porte perf, aspirateur de Mucosités + sondes, trousse de secours, brancard, extincteur,
3 colliers cervicaux rigide (taille différente), 2 attelles Membres supérieurs, 2 attelles Membres inférieurs.

Non obligatoire mais fortement conseillé : matelas coquille a dépression, et chaise portoir

L’ASSU
Ambulance de Soins et Secours d’Urgence

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C’est l’ambulance d’urgence, celle que vous croisée tout feux allumé et sirène hurlante lorsque nous intervenons à la demande du SAMU.

Permettant comme l’ambulance simple la prise en charge de patient invalide

Où nécessite une surveillance elle est générale mieux équipée que sa petite soeur.

C’est l’ambulance de plus grande taille, faite pour l’urgence, permettant de se mettre debout à l’intérieur et de tourner autour du brancard afin de faciliter les gestes d’urgences et les soins, parfois médicalisé lors d’intervention en binômes avec les équipes mobiles hospitalières (UMH, SMUR)

Personnels obligatoires : obligation d’un ambulancier DE, le second membre pouvant être un auxiliaire ambulancier ou un second ambulancier DE

Matériel obligatoire : O2 + matériel d’oxygénothérapie ballon assistance ventilatoire d’urgence ou Ballon Autoremplisseur à Valve Unidirectionnelle (BAVU) + 3 masques (taille différente), porte perf, aspirateur de mucosités + sondes, trousse de secours, brancard,
3 colliers cervicaux rigide (taille différente), 2 attelles Membres supérieurs, 2 attelles Membres inférieurs, trousse de secours, brancard, siège pour intubation a la tête du brancard, extincteur.

Non obligatoire mais fortement conseillé : matelas coquille a dépression, et chaise portoir, civière à aubes, DSA (Défibrillateur Semi Automatique),sac de secours, kit divers(accouchement, brulures,pédia,etc...), perfusions
(G5, voluven,Salé) +tubulure+cathe, pour équipe SMUR en dépanage.

Petit rappel: l'ambulancier DE est chef de bord, c'est lui qui prend les décisions
(oxygénothérapie,conditionnement du patient pour évacuation,etc...)

Il est responsable de ses éventuelle erreur mais aussi de celles commise par son auxiliaire ambulancier

l'hygiène

Mesures d'hygiène

Pourquoi?
Les ambulances servent au transport de malades et de blessés. Ce sont des personnes affaiblies et qui sont donc susceptibles de contracter des maladies plus facilement. L'infection peut venir du matériel ou des ambulanciers. Par ailleurs, les malades peuvent eux-mêmes contaminer les ambulanciers. Ou encore, les ambulanciers ou le matériel peuvent transporter les germes d'un patient vers un autre patient. Le problème est similaire à l'infection nosocomiale, bien qu'étant légalement considéré comme distinct, car on ne peut pas maîtriser l'environnement dans lequel on va chercher la personne.

Comment?
Les ambulanciers doivent donc être formés à l'hygiène et suivre des protocoles de nettoyage et de désinfection. Il est recommandé d'utiliser le plus possible du matériel à usage unique.
Voici à titre d'illustration quelques grandes lignes de l'hygiène ambulancière.

Entre chaque transport

les ambulanciers doivent se laver soigneusement les mains avec un savon doux ; si les mains ne sont pas sales, on peut utiliser un gel ou une solution hydro alcoolique ;
changer les draps et taies d'oreiller, les mettre dans un sac plastique fermé pour les stocker en attente de nettoyage ;
les objets tranchants ou piquants utilisés (rasoirs, aiguilles…) sont mis dans un conteneur spécial ;
les déchets biologiques et de soins sont conditionnés pour une destruction par une filière spéciale ;
le matériel utilisé (ou accidentellement contaminé) est jeté (usage unique), ou nettoyé et désinfecté, ou conditionné pour être désinfecté par une filière spécialisée ; en particulier : brancard, siège de l'accompagnateur, matériel d'oxygénothérapie(or usage unique, porte perfusion ;
le lavabo et les poignées de porte de la cellule arrière sont nettoyés et désinfectés ;
le matériel est complété par du matériel propre voire stérile.

Chaque jour

la cellule avant (poste de conduite) est nettoyée : le sol et les sièges sont aspirés (l'aspirateur restant à l'extérieur), les sièges, le sol, les commandes (volant, leviers, boutons, manettes…) et poignées de porte sont nettoyés et désinfectés ;
les tenues sont changées et conditionnées dans des sacs plastiques
les bouches de circulation d'air sont aspirées, nettoyées et désinfectées ;
les linges conditionnés sont envoyés au nettoyage ; ceci inclut la couverture (la couverture est systématiquement enveloppée d'un drap qui est lui changé entre chaque patient)
les objets à détruire (déchets biologiques et de soin, matériel à usage unique) sont envoyés dans la filière de destruction ;
les ambulanciers se douchent et s'assurent d'avoir des ongles courts

Chaque semaine

les surfaces de la cellule arrière (sol, support de brancard, parois, vitres) sont nettoyées et désinfectées ;
tout le matériel est sorti, nettoyé et désinfecté ; on utilise pour cela deux plans de travail, un recevant le matériel à la sortie du véhicule, l'autre où est disposé le matériel après désinfection ;
les tiroirs (vidés) sont nettoyés et désinfectés.

Le nettoyage se fait avec des gants à usage unique, ou pour certains actes avec des gants et blouse de nettoyage, les gants à usage unique étant fragiles. Les mains sont lavées après le nettoyage. Le nettoyage des surfaces se fait toujours en progressant vers la sortie, du haut vers le bas, du propre vers le sale, sans repasser deux fois au même endroit (on risquerait de ramener des salissures sur un endroit déjà nettoyé) ; on effectue pour cela des mouvement en « S ». On utilise deux seaux, un seau contenant le produit désinfectant, et un seau contenant de l'eau propre :

on imbibe l'éponge ou la serpillière de mélange désinfectant, on l'essor,
on nettoie une portion de la surface, puis on rince l'éponge ou la serpillière à l'eau claire, on essor,
on imbibe à nouveau du mélange désinfectant…

Des mesures spécifiques peuvent être prises si le patient est contaminé par une bactérie multi résistante (BMR), un virus particulièrement contaminant ou des ectoparasites de type gale

Dans ces conditions aucun nouveaux transports ne peut etre effectué avant une désinfection total de l'ambulance .

c'est tout as fait ce métier ,car je pratique moi aussi ce genre de travail,d'ailleurs je suis dans la meme société que nisouenzolewis

Nos patients ne nous ont pas choisis.
Nous avons choisi de prendre soins d'eux.
Nous aurions pu choisir un autre métier,
mais nous ne l’avons pas fait.

Nous avons accepté la responsabilité de soigner des patients dans certaines des pires situations : quand il fait froid ou lorsque nous sommes fatigués, quand il pleut et qu’il fait nuit, et souvent lorsque les situations sont les plus imprévisibles. Nous devons accepter ces responsabilités ou les laisser à d’autres.
Nous nous devons de donner à nos patients les meilleurs soins possibles, c’est-à-dire avec du matériel vérifié, des équipements complets, des connaissances à jour et, surtout, sans indifférence

la ou je travail

SEDAN (Ardennes). Le tribunal correctionnel a condamné le médecin régulateur pour avoir eu une mauvaise appréciation de l'état de la victime, en dépit des appels de plus en plus désespérés de son compagnon.

APRÈS en avoir délibéré durant une quinzaine de jours, dans le prolongement de l'audience correctionnelle, qui s'était tenue le 14 octobre dernier, le juge Jennyfer Picoury a donné lecture, ce mercredi, de ses conclusions, relatives à la responsabilité du Dr Rabah Ben Ali, dans le décès de Valérie Harbulot, 35 ans, survenu dans la nuit du 5 au 6 mars 2004 à Sedan (nos éditions du 16 octobre dernier). Justifiant ainsi sa condamnation à douze mois de prison avec sursis.
Cette nuit-là, au cours de cinq conversations téléphoniques de plus en plus angoissées, Thierry Debevec, compagnon de Valérie Harbulot, avait signalé au médecin régulateur du « 15 », les douleurs de plus en plus intenses dont souffrait la jeune femme et l'aggravation constante de son état, réclamant, en vain, jusqu'à la dernière extrémité, qu'on lui envoie le Samu.

De 23 h 21 à 5 h 52 !

Au terme d'une longue instruction de cette affaire, enrichie de plusieurs expertises accablantes, réalisées par des confrères médecins du Dr Ben Ali, celui avait été mis en examen pour homicide involontaire, bien qu'il ait toujours soutenu - encore à l'audience du 14 octobre - « ne pas avoir commis d'erreur d'appréciation, ni de faute, dans la mesure où les deux premiers appels, éloignés de plusieurs heures, ne permettaient pas de retenir une aggravation de l'état de santé de Valérie Harbulot et qu'il avait retenu l'existence d'un reflux œsophagien, lors du premier appel et un autre diagnostic, sans lien avec le premier, lors du second appel au centre 15 ».
Le tribunal, s'appuyant sur la retranscription des conversations téléphoniques, entre le Dr Ben Ali et Thierry Debevec a, au contraire, relevé que, dès le premier appel à l'aide au « 15 », le 5 mars à 23 h 21, le médecin avait été informé « qu'elle se tordait de douleur, qu'elle avait mal à l'estomac, qu'elle pleurait et toussait tout le temps et qu'elle se tournait dans tous les sens dans son lit ». Et que lors du second appel, le 6 mars à 5 h 34, il n'avait pas davantage réagi, alors qu'il lui était alors signalé par ses proches, de plus en plus paniqués, que Valérie Harbulot « était inconsciente, qu'elle respirait peu ou pas, tableau clinique mettant en évidence que son état de santé s'était encore aggravé »…
Deux autres appels au « 15 », tout aussi désespérés, allaient finalement aboutir. A l'issue du dernier, le 6 mars à 5 h 52, Thierry Delbevec, bouleversé, indiquait que « sa compagne ne bougeait plus et qu'il tentait de la réanimer, en lui faisant du bouche-à-bouche » ! Le Dr Ben Ali se décidait alors, enfin, à bouger.
Mais il était trop tard. Le médecin du garde au Smur de Sedan, à son arrivée sur les lieux, ne pouvait que constater le décès de la malheureuse, en arrêt cardio-respiratoire. Après avoir vainement tenté de la réanimer, il constatait son décès à 6 h 50. Déclarant aussitôt qu'il « n'excluait pas une défaillance du centre 15, dans la gestion de l'urgence ».

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Lorsque le Samu a été enfin envoyé sur place, il était malheureusement trop tard.