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 Mort de Claude Chabrol : le cinéma perd «un très très bon camarade»

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nisouenzolewis
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MessageSujet: Mort de Claude Chabrol : le cinéma perd «un très très bon camarade»   Mort de Claude Chabrol : le cinéma perd «un très très bon camarade» EmptyDim 12 Sep - 18:52

Mort de Claude Chabrol : le cinéma perd «un très très bon camarade» 1065056_chabrol



Deux semaines après la mort d'Alain Corneau, c'est un autre «monstre sacré» du cinéma français qui est décédé, Claude Chabrol.







Après un demi-siècle de carrière et près de 80 films, sa disparition suscite de nombreuses réactions, du monde du cinéma et de la politique, de l'extrême-gauche à l'extrême-droite.

- Gérard Depardieu, sur RTL : «Claude était la joie de vivre même, je n'arrive pas à imaginer qu'il soit parti, à aucun moment il ne parlait de la mort», a dit l'acteur. «Il avait cet amour de la nourriture, du partage, cet esprit drôle, il avait tout, il avait l'histoire du cinéma, la passion, il avait aussi l'enfance, il a le rire, il aussi le plaisir». «J'aime à dire qu'il est là, qu'il est présent partout». Le comédien avait joué dans «Bellamy», dernier long métrage de Chabrol sorti en 2009.
- Clovis Cornillac, sur France 3 : «J'ai l'impression que l'on perd au-delà d'un réalisateur qui a sacrément compté, surtout un camarade, un très très bon camarade (...) un érudit, rigolo, pointu. Ça ne laisse pas indifférent». L'acteur qui «vient juste d'apprendre que le gars, il n'est plus tout à fait avec nous, on va dire en chair et en os», ajoute à propos de cette disparition : «Ça fait chier quoi !». Clovis Cornillac était à l'affiche aux côtés de Depardieu dans «Bellamy».
- François Berléand, sur RTL : «Claude, c'était l'amitié avant tout.» «Il était très proche de ses comédiens. Il les chouchoutait. Une fois sur le plateau de tournage, il ne donnait pas d'indications», explique le comédien pour lequel Chabrol avait créé un personnage sur mesure dans «La fille coupée en deux» (2007). «Comme Woody Allen, c'était quelqu'un qui voulait faire un film par an», a poursuivi François Berléand, «bouleversé par sa mort».
- Philippe Bouvard, sur RTL : «Une de ses facettes, et pas la plus négligeable, était d'être le cinéaste le plus gourmand, le plus gourmet et le plus épicurien. Il se vantait d'ailleurs de n'organiser ses tournages en province qu'en fonction des bonnes tables qu'on pouvait y trouver». Le cinéaste avait suggéré au micro de «fesser cul nu en public» tout ministre qui n'a pas tenu ses promesses ou fait des promesses qu'il ne pouvait réaliser. «Et ça, c'était tout à fait Claude Chabrol qui prenait légèrement les choses graves et avec des choses graves pouvait faire des films légers», explique le journaliste.
- Thierry Frémeaux, directeur du Festival de Cannes, sur France Info : «C'est un peu comme un coup de tonnerre, parce que Claude Chabrol avait 80 ans mais continuait à travailler et l'énergie, la joie de vivre et le sentiment qu'il était là pour toujours donnaient aussi le sentiment qu'il était là pour toujours.» «Je crois qu'on retiendra son amour des acteurs. C'est quelqu'un qui est identifié à plein de générations d'acteurs», a poursuivi Thierry Frémaux..
- Claude Lelouch, sur RTL : «Je fête mes 50 ans de cinéma, et pendant 50 ans Chabrol et moi on a voyagé côte à côte, il y avait toujours un film de Chabrol quand je sortait un film, on a été à la fois amis et concurrents. Pour moi, c'est l'aventure de la Nouvelle Vague. (...) Je pense qu'aujourd'hui c'est lui qui doit avoir le plus d'humour sur sa disparition. Il mettait l'humour au coeur de tout ses films (...) Ce n'était pas un cinéaste qui pleurnichait».
- La Société des Réalisateurs de Films salue «l'œuvre d'un grand réalisateur du cinéma français. Chaque fois qu'un cinéaste disparaît, c'est un regard singulier sur le monde et une expression particulière de notre humanité qui nous manquent irrémédiablementt».
- Depuis Lascaux, Nicolas Sarkozy a rendu hommage au «grand auteur» et au «grand cinéaste» Claude Chabrol. «Il tenait de Balzac pour la finesse de sa peinture sociale. Il tenait de Rabelais pour son humour et sûrement aussi pour sa corpulence, mais il était surtout lui-même dans ses films comme dans sa vie. Et je suis certain qu'il manquera beaucoup à chacun», a déclaré le chef de l'Etat.

- Bertrand Delanoë, maire PS de Paris : «Avec lui disparaît l'inventeur d'un cinéma inspiré, foisonnant et profondément humain (...) A travers Madame Bovary, Landru ou encore La Cérémonie, Claude Chabrol a produit une œuvre immense, particulièrement originale, qui se dresse aujourd'hui comme un monument du cinéma français».

- Dans un communiqué, Xavier Bertrand, secrétaire général de l'UMP, «salue la mémoire de cet immense cinéaste qui savait si bien mettre en avant ses acteurs. Sa sensibilité lui permettait de nous offrir en tant qu'acteur un jeu particulièrement touchant et, en tant que réalisateur, une peinture authentique de nos provinces qui aura marqué pour toujours le cinéma français».

- Jean-Marie Le Pen, président du FN, qui avait côtoyé Claude Chabrol durant ses études de droit : «J'éprouve une grande tristesse (...). La vie nous avait séparés mais je gardais, et lui aussi je crois, un souvenir attendri de nos années de jeunesse. Claude avait été membre du Comité de la Corpo de droit que je présidais. Il était déjà fou de cinéma et nous entraînait, au détriment de nos cours de droit, tous les matins au cinéma Le Paris pour voir les films qui allaient sortir et dont nous discutions à perte de vue à la sortie».
- Pierre Laurent, secrétaire national du PCF: «Touche à tout de génie et réalisateur prolifique, il alliait admirablement l'exigence artistique et populaire. Que ce soit avec humour ou gravité, il traquait le vice, la bêtise, le mensonge, particulièrement quand la bourgeoisie qu'il détestait les camouflait derrière une hypocrisie de mauvais aloi».
- Martine Aubry, première secrétaire du PS: «Le cinéma français tout entier et la France perdent l'un de leurs géants. Chabrol faisait partie de mon quotidien comme de celui de beaucoup de Français: on attendait chaque année le Chabrol comme la promesse de poursuivre cette discussion avec le cinéma. A partir d'histoires simples et intimes, avec un regard d'une grande finesse, il savait montrer toute la complexité des relations humaines et sociales».
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