La révision des niches fiscales est bouclée. L'Élysée et Matignon se penchent maintenant sur la réduction du déficit de l'Assurance maladie. Objectif : réaliser 2,5 milliards d'économies en 2011 en réduisant la progression des dépenses de santé à 2,9 % pour limiter le déficit de 12 milliards d'euros. Il en va de la promesse faite à Bruxelles de ramener le déficit public à 6 % du PIB dès 2011.
Si rien n'est encore définitivement bouclé, au moins trois mesures à l'étude toucheraient, directement ou indirectement, les patients au portefeuille selon
Les Échos de jeudi. La première concerne les médicaments à service médical rendu considéré comme modéré par la haute autorité de santé (à vignette bleue). Ils seront moins bien remboursés par la Sécu. Leur taux devrait passer de 35 % à 30 %. La deuxième relèverait d'un demi-point le ticket modérateur à la charge des patients (la prise en charge de la Sécu va passer de 70 % à 69,5 %) pour les consultations médicales (médecins, kinésithérapeutes, ou encore infirmières). La dernière a trait à l'hôpital : les actes tarifés entre 91 et 120 euros seraient moins remboursés par l'application du ticket modérateur. Si elles étaient définitivement confirmées, toutes ces baisses des remboursements seraient prises en charge par les mutuelles. Mais celles-ci ne manqueront pas d'invoquer la menace des hausses de tarifs alors qu'elles ont récemment été soumises à une taxe. Sans compter que certains malades ne disposent pas de mutuelle.
Sensibles politiquement, ces mesures ne constituent toutefois pas l'essentiel de l'effort financier à fournir. Les patients ne seraient pas les seuls touchés et les médecins devraient limiter leurs prescriptions, les biologistes et radiologues baisser leurs tarifs et les maisons de retraite surveiller leurs dépenses d'assurance-maladie.
il ya quelque temps je vous disait on ne pourra plus se soigner,on y arrive seul les gens aisés se soigneront les autres seront malheureux