Un homme survit par miracle à une avalanche

Un skieur a été sauvé par miracle après avoir passé 45 minutes sous la neige d'une avalanche en Isère. La température de son corps était descendue à 28 degrés.
Un skieur de 53 ans a été miraculeusement sauvé après avoir passé 45 minutes sous la neige d'une avalanche en Isère, a-t-on appris mardi auprès de la gendarmerie. L'homme évoluait samedi avec un ami, ses skis de randonnée dans le sac à dos, lorsqu'il a déclenché l'avalanche, dans un couloir du massif du Vercors, alors que le risque d'avalanche était élevé.
"La neige s’est dérobée sous mes pieds. Une plaque venait de céder. J’ai été déséquilibré. J’ai basculé en arrière. Et là, ça part très vite (...). Je saute une barre rocheuse, je retombe sur ma jambe droite, je me casse le fémur. L’avalanche continue. De la neige rentre dans ma bouche et commence à m’asphyxier. Par deux fois, j’arrive à expulser cette neige. Et puis ça s’arrête. Je suis sur le dos, je vois le soleil (...) Je me dis je suis sauvé. Mais, à ce moment-là, une nouvelle avalanche (...) arrive et me recouvre. C’est la nuit noire. J’ai alors le réflexe d’envoyer ma main droite au travers de la neige, au-dessus de moi. J’ai pensé (...) qu’elle pourrait permettre aux sauveteurs de me repérer et surtout de respirer en favorisant le passage d’un peu d’air." raconte-t-il dans le détail dans les colonnes du Parisien de mardi. Son ami, qui est parvenu à éviter l'avalanche, a prévenu les secours.
"On peut le qualifier de miraculé (...) car il a passé 45 minutes sous 50 cm de neige", a précisé le commandant du PGHM, Sébastien Rigault.
Conscient, le skieur, professeur d'éducation physique, souffrait d'une fracture du fémur, d'un traumatisme crânien et se trouvait en état d'hypothermie sévère, la température de son corps étant tombée à 28 degrés. Il a été hospitalisé au CHU de Grenoble et a assuré dans Le Parisien qu'il n'était pas prêt de repartir en randonnée.
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j'espere qu'il aura compris la leçon ... en tant que prof d'education physique, il n'aurai jamais du faire cette randonnée ... pas sur une piste donnée pour dangereuse ... pas malin et pas un bon exemple ... est ce que ces gens pensent aux sauveteurs qui risquent leur vie pour les chercher ? on devrai les faire payer les frais, dans ces conditions là ! peut etre que celà fera un peu plus reflechir !