Les recherches se poursuivent pour retrouver les deux jeunes hommes de 18 et 24 ans qui ont disparu, à quelques heures d’intervalle, le week-end dernier à Nantes. La mère de l'un d'eux, Grégoire Rigault, 24 ans, a déclaré vendredi que ce ne pouvait être «ni un suicide, ni une fugue».
«On était bien avec lui, et proches, il venait de rénover entièrement son appartement que nous l'avions aidé à acheter, il voulait réussir dans la vie», a déclaré Claudine Rigault, très éprouvée, à son domicile dans une commune de l'agglomération nantaise.
«Je l'avais vu vendredi midi et je devais repasser le chercher lundi pour l'emmener passer son permis de conduire. C'est quand j'ai vu qu'il n'était pas là que je me suis inquiétée», a-t-elle ajouté.
Les enquêtes pour «disparition inquiétante» ouvertes par le parquet ont été confiées à la police judiciaire de Nantes qui doit réentendre les parents de chacun des disparus dans la journée de vendredi.
Les recherches pour les retrouver n'ont rien donné et aucune piste, accidentelle ou criminelle n'était encore privilégiée par les enquêteurs vendredi.
Agé de 24 ans, Grégoire Rigault est étudiant à l'Intec (Institut national des techniques économiques et comptables). Il a été vu le 4 décembre vers 4 heures du matin à la sortie du même Calysto, discothèque située à moins d'une centaine de pas de la Loire..
L'autre garçon, Rémy Calmejane, 19 ans, étudiant en sciences et techniques des activités physiques et sportives (STAPS) à l'université de Nantes, n'a plus donné signe de vie depuis le 3 décembre. Il a été vu pour la dernière fois par des amis à la sortie de cette même discothèque, et là aussi, vers 4 heures du matin.
Le père de Rémy Calmejane a déclaré jeudi que son fils n'avait pas, lui non plus, «de problème de fugue ou de tendance suicidaire» et semblait écarter la thèse de l'accident compte tenu des témoignages des amis de son fils.